jeudi 19 octobre 2017

HK et ranma, des films pour les journées de pluies

Deuxième retour de chronique, thématique cette fois-ci :

J'ai eu l'occasion de voir en 2016 deux films, représentant parfaitement le genre WTF du Japon, ce savant mélange d'improbabilités scénaristiques dans des films de séries B : hentai kamen et ranma 1/2.


Hentai Kamen est adapté d'un manga éponyme écrit par keishû Ando dans les années 90. Reprenant la tradition des héros masqués japonais, l'auteur la "pervertit" en faisant surgir de sa plume un héros d'un nouveau genre, le hentai kamen [littéralement "Pervers masqué"] : un jeune lycéen qui se découvre des super pouvoirs en mettant une culotte sur sa tête. C'est que le pauvre est le fils d'une reine du SM et d'un policier de grande valeur. Le manga comique et outrancier a eu beaucoup de succès au Japon, amenant des producteurs à envisager... une adaptation en film, dont le succès entrainera un 2e opus.

Si je suis très souvent déçu par les adaptations cinématographiques, ne connaissant pas l'original, et après un début un peu lent, j'ai beaucoup ri dans ce film réalisé par Yuichi Fukuda, qui louche un peu vers la parodie de spider man et nous entraine dans des moments WTF assumés. Les japonophones s'amuseront aussi des jeux de mots sur les noms des personnages.
Parfois on se demande comment les acteurs et actrices peuvent encore conserver leur crédibilité après leur participation à ce genre de projets et l'on imagine les réunions des producteurs avant de lancer le film, en regardant la nature du projet "Un pervers masqué ? Vas-y banco ! Fais un chèque."



Ranma 1/2 est également adapté d'un manga - de la célèbre Rumiko Takahashi - et dont l'adaptation animée  a bercé ma jeunesse.

Ranma est un jeune artiste martial, parti parfaire en Chine son entrainement avec son père Gemna Saotome. Et plus particulièrement, dans une région parsemée de lacs magiques où quiconque tombe dedans, se voit transformé dans la première créature vivante qui s'est noyées dans ses eaux. Pour les victimes de cette magie, seule le contact sur la tête avec l'eau chaude permet de revenir à la normale mais toute eau froide sur la tête retransformera la personne. Or, Ranma tombe dans un lac et se transforme en jeune fille.... Et son père en panda. Les ennuis de Ranma ne s'arrêtent pas là et au retour du Japon, il s'aperçoit que sont père s'est entendu avec le maître du Dojo Tendô pour lui marier l'une de ses filles.

Le téléfilm scénarise pour partie le début de ce manga fleuve et lui donne une cohérence certaine. De nombreux gags sont générés par cette "identité réversible" qui peut apparaître à chaque moment et l'on rit beaucoup de cet univers extravagant détournant les codes des films d'arts martiaux.

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