mardi 13 mars 2018

Alien I & II

A l'issue de la sortie d'Alien Covenant, avec un ami nous avions décidé de revisionner sur son écran géant, les précédents opus d'Alien selon un rythme relâché. 

En style télégraphique, voici quelques commentaires sur ces nouvelles séances de rattrapage :





Alien : le huitième passager, réalisé par Ridley Scott en 1979 : premier film de cette saga, nous passerons rapidement sur les nombreuses racines de ce projet d'un huis-clos spatial  (un film d'horreur spatiale, un soin des détails dans les décors - notamment une maquette de vaisseau si lourde qu'il fallait la transporter par une grue, les costumes - dont l'apparence de l'Alien), pour nous concentrer brièvement sur quelques éléments  : 

une réalisation excellente, avec ces nombreux plans "à trois niveaux" (selon mes propres termes) où l'important ne se trouve pas forcément dans la partie la plus nette, une image excellente, une sobriété dans les décors in fine (ce qui fait vieillir assez bien le film, a l'instar de la salle de dissection dont les éléments mettaient en valeur la modernité de façon intéressante), un scénario intéressant et dont le rythme sert totalement le suspens. 

La distribution est aussi soignée, avec un choix adéquat pour les acteurs en présence, dont Sigourney Weaver, qui incarnera avec brio cette figure de l'héroïne forte et courageuse... Et puis il y a un chat qui s'appelle Jones. :-)








Alien le retour (Aliens), réalisé par James Cameron en 1986 : changement de registre, nous tombons en plein dans les années 80(86). James Cameron aime les nuances de bleu. Elles dominent largement le film - à l'exception des "flashs" d'alerte rouge vers la fin. L'esthétique du film est très représentative de cette époque d'ailleurs

Je continue à aimer le scénario, très série B, qui s'équilibre entre SF et horreur et nous fait découvrir l'éthologie de l'Alien. Cameron accumule les clins d’œils (clichés dira le camarade qui n'aime pas cet opus) qui plairont aux amateurs de ce genre de films mais seront détestés par d'autres.

La métaphore de la guerre du Viet Nam est effectivement présente. Avec sa technologie et son intelligence, l'homme peut - difficilement - combattre l'alien, mais il sera vite submergé par le nombre et la force des créatures. A la fin quelques lueurs d'espoir apparaissent, et ce côté positiviste suscite encore aujourd'hui chez moi un élan de sympathie pour cet opus. 

A noter dans la distribution, la présence d'acteurs connus des amateurs de films de genre comme feu Bill Paxton (le punk de Terminator, etc..) ou Michael Biehn (AKA le premier Kyle Reese dans Terminator...).

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